Par convention signée le 20 janvier 2021, l’Université Grenoble Alpes, Grenoble INP - UGA, le Crous Grenoble Alpes, Grenoble-Alpes Métropole et la Compagnie de Chauffage se sont engagés dans un vaste chantier d’extension du réseau de Chauffage Urbain et de raccordement de plus de 100 bâtiments universitaires. Une opération de 14,5 M€ qui devrait permettre de diviser les émissions de CO2 liées au chauffage par 3 ou 4.
Plus de 100 bâtiments universitaires raccordés au Chauffage Urbain en 2032
Les raccordements concernent tous les sites de la métropole. Sur les 10 ans à venir, plus de 100 bâtiments abandonneront le chauffage au gaz et seront progressivement raccordés au réseau métropolitain. Ils s’ajouteront aux 75 bâtiments déjà raccordés au réseau. Le coût total de l’opération s’élève à 14,5 millions d’euros.
Avec plus d’un million de m2 de patrimoine, l’UGA, Grenoble INP - UGA et le Crous Grenoble Alpes ont la responsabilité de l’un des plus importants parcs de bâtiments publics de la métropole. Ce raccordement au Chauffage Urbain et l’abandon du chauffage au gaz s’inscrit dans une stratégie environnementale plus large incluant la rénovation du patrimoine de l’UGA et du Crous Grenoble Alpes, la réduction de leurs émissions carbone et la maîtrise de leur consommation et dépenses énergétiques. Ces objectifs convergent avec ceux du schéma directeur énergie et du plan climat de Grenoble-Alpes Métropole qui visent à favoriser sa transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable, impliquant tous les acteurs du territoire.
La convention d’extension et de raccordement au réseau de Chauffage Urbain prévoit à l’horizon 2032 le raccordement de plus de 100 bâtiments, soit près de 400 000 m² de patrimoine universitaire.
L’objectif est de diviser par 3 puis par 4 les émissions de CO2 liées au chauffage, premier poste d’émission de l’université et du Crous Grenoble Alpes. Aujourd’hui, la majorité du patrimoine de l’UGA et de Grenoble INP - UGA est encore chauffée au gaz, énergie fossile polluante (le gaz est à l’origine de 77 % des émissions générées par le chauffage à l’université).
Quand 1 kWh de chauffage au gaz émet 205 g de CO2, le même kWh alimenté par le réseau de Chauffage Urbain ne pèse plus que 58 g de CO2 (moins du tiers), notamment grâce à la mise en service de la nouvelle chaudière Biomax sur la Presqu’Ile scientifique et grâce à la suppression progressive des énergies fossiles dans le mix du réseau. Et la Compagnie de Chauffage s’engage à encore réduire les taux d’émission de CO2 en visant à échéance 2030 moins de 50 g de CO2 par kWh.
Plus largement, le raccordement au Chauffage Urbain contribue, par ailleurs, aux objectifs de réduction du déficit de la balance commerciale de l’État, et à une moindre dépendance économique et géopolitique aux énergies fossiles importées (ce qui est le cas du gaz).
Chiffres clés de l'impact du chantier de raccordement sur la baisse des émissions de CO2
+ de 100 bâtiments raccordés
Puissance totale UGA souscrite 36 000 kW
Surface totale des bâtiments 400 000 m²
Émissions CO2 gaz (0.205 kg / kWh) 7 590 tonnes/an
Émissions CO2 CU (0.058kg / kWh) 1 864 tonnes/an
Économies CO2 réalisées à la fin du raccordement au chauffage urbain 5 726 tonnes/an*
*soit, 29 668 000 kM parcourus en voiture, l'équivalent de la consommation moyenne annuelle de 1 000 personnes parcourant 29 000 kM/AN. (Source : Mon Convertisseur CO2)
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