Universités : attention danger !
Communiqué
Vie de l'établissement
le 29 novembre 2024
Engagée pour la défense d’une université publique au service de sa jeunesse, de la science, de son territoire et du pays, le Président et le Directoire de l’Université Grenoble Alpes soutiennent pleinement l’action inédite initiée par France Universités auprès du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Jeudi 21 novembre 2024, les Présidentes et Présidents ont en effet alerté le Ministre sur la situation financière intenable des universités, conséquence des mesures nationales prises par l’État sans qu’elles soient compensées. Ils lui ont exprimé tout à la fois leur crainte et leur colère.
Ainsi, les mesures salariales décidées par l’État ont représenté un reste à charge supplémentaire de 20 millions d’euros depuis 2022 pour l’Université Grenoble Alpes (UGA) et Grenoble INP - UGA.
Si le gouvernement confirmait son intention d’augmenter, sans compensation, le compte d’affectation spéciale pension (CAS), destiné au recouvrement et à la gestion financière du régime des retraites de l’État, c’est un nouveau surcoût estimé à presque 5,5 millions d’euros pour le budget 2025 de l’Université Grenoble Alpes.
Ces mesures, si elles restent à la charge des universités, aggraveraient une situation déjà marquée par le désengagement de l’État.
L’UGA regretterait d’être condamnée à dégrader la qualité de ses formations et de sa recherche, au détriment de l’avenir du pays et de sa jeunesse.
Ainsi, les mesures salariales décidées par l’État ont représenté un reste à charge supplémentaire de 20 millions d’euros depuis 2022 pour l’Université Grenoble Alpes (UGA) et Grenoble INP - UGA.
Si le gouvernement confirmait son intention d’augmenter, sans compensation, le compte d’affectation spéciale pension (CAS), destiné au recouvrement et à la gestion financière du régime des retraites de l’État, c’est un nouveau surcoût estimé à presque 5,5 millions d’euros pour le budget 2025 de l’Université Grenoble Alpes.
Ces mesures, si elles restent à la charge des universités, aggraveraient une situation déjà marquée par le désengagement de l’État.
20 millions d’euros cela représente :
- Arrêter de chauffer nos salles de cours pendant 4 ans.
- Fermer le centre de santé étudiante et supprimer l’intégralité des aides sociales aux étudiants pendant 7 ans.
- Supprimer 1000 emplois étudiants pendant 10 ans.
- Supprimer 4000 places pour les étudiants.
- Arrêter les activités de recherche pendant 3 ans.
L’UGA, moteur pour la nation et la société
L’UGA joue un rôle moteur pour la nation et répond directement aux besoins des étudiants et de la société :- Plus de 92% d’insertion professionnelle de ses diplômés, qui répondent au besoin de compétences des entreprises et des collectivités.
- 1/3 des start-ups actives du territoire Grenoble Alpes sont issues de l’UGA.
- Classé dans le top 3 français dans les classements internationaux des universités, avec un rayonnement mondial.
- Première université européenne en matière de dépôt de brevet. Les brevets sont essentiels à l’innovation, au développement et à la souveraineté du pays.
L’UGA regretterait d’être condamnée à dégrader la qualité de ses formations et de sa recherche, au détriment de l’avenir du pays et de sa jeunesse.
Publié le 29 novembre 2024
Mis à jour le 2 décembre 2024
Mis à jour le 2 décembre 2024