Des inégalités de toute nature existent entre les humains, à commencer par les capacités potentielles à la naissance de chaque individu et ensuite les conditions qui vont lui permettre de les développer. Adulte, le revenu qu’il tire de son travail, le patrimoine matériel et culturel dont il hérite ou qu’il peut constituer, les droits politiques et sociaux dont il dispose constituent autant de variables influant sur sa position dans la société.  À partir de ces variables quantifiables, on peut établir des comparaisons, mettre en relation avec le pays dans lequel il vit, le fait d’être homme ou femme, le milieu social de naissance, etc.

La question des inégalités entre individus et pays est ainsi l’objet de nombreuses études, par des chercheurs économistes, géographes, sociologues. Des moyens de synthétiser les observations ont été créés - indices de Gini et autres. 

Même en se limitant à une approche plutôt économique et quantifiable, plusieurs questions importantes se posent :

• Selon le lieu et l’époque, dans quelle mesure tel ou tel type de société peut plus ou moins bien réguler le niveau d’inégalités ?
• Le modèle économique mondial actuellement dominant permet-il de réduire encore les inégalités entre pays, comme prévu par les objectifs de développement durable des Nations Unies ?
• Dans le contexte de transition où nous sommes censés être, du fait de nos émissions de gaz à effet de serre et notre consommation de ressources à un rythme non soutenable, comment réguler la consommation de ressources des plus riches, pays et individus ? 

Intervenants

• Patrick Criqui, directeur de recherche émérite dans un labo d’économie appliquée
• Regis Largillier, titulaire d'une chaire universitaire sur la précarité énergétique
• Guillermo Uribe, professeur émerite en sociologie

Modératrice : Evelyne CHABERT  (CSCAG)