Des oeuvres contre les discriminations raciales

Depuis une dizaine d’années, Petite Poissone colle des textes dans la rue. Drôles ou revendicatifs, ce sont des stickers découpés qu’elle appose un peu partout en France.
Dans le cadre de la semaine de lutte pour l’élimination des discriminations raciales, elle réalisera deux oeuvres au rez-de-chaussée de la BU droit-lettres sur cette thématique.
Vous pourrez assister à la réalisation de ses textes au pochoir en direct à partir de 12h30.
Vous pourrez également aller découvrir l’exposition des oeuvres réalisées par ses stagiaires dans la galerie des amphis.

Lutte contre les discriminations raciales à l’UGA

Dans le cadre de la semaine de lutte pour l’élimination des discriminations raciales, la vice-présidente égalité, parité, non-discrimination Sophie Louargant introduira l’oeuvre réalisée par Petite Poissone dans le hall de la BU droit-lettres jeudi 20 mars à 12h30.
Elle rappellera les engagements portés par l’UGA dans ce domaine. Elle présentera également le guide de ressources pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme qui a été produit par l’UGA.
Le conservateur de la bibliothèque, Frédéric Saby, rappellera l’importance des bibliothèques dans la vie universitaire et ses engagements contre toutes les formes de violences.

Réalisation de textes au pochoir : jeudi 20 mars à 12h30 dans le hall de la BU DL.
Ouvert à toutes et tous sans inscription.
L'oeuvre sera visible pour une durée indéterminée dans le hall de la BU DL.

L’artiste et sa démarche

Le travail de Petite Poissone est essentiellement basé sur le texte, assez rarement illustré. Elle dessine et note ses impressions dans des carnets remplis chaque jour, qui deviennent des livres conçus de façon artisanale. De ces notes quotidiennes sont également issus les aphorismes collés dans la rue ou sur des objets du quotidien.
La recherche de rupture et de décalage constitue le fil rouge sa production, tant dans la forme que dans le fond. Des textes très propres - découpés et alignés au millimètre près - collés sur les murs sales de la rue, des mots doux présents dans l'inconscient collectif (proverbes, chansons populaires) détournés de façon parfois vulgaire, des messages féministes ornant les ustensiles ménagers emblématiques de la femme au foyer des années 50/60.
Pour créer une réaction, l'humour est distillé dans les revendications.